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Lady-Gaga

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A Star Is Born Shallow (A Star Is Born)

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“ ● Lady Gaga a gagné des trophées au 4 coins du globe hier soir ! 3 Grammy Awards et un BAFTA award ! Congrats! ” - lundi 11 février 2019 12:04
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Création : 14/09/2009 à 16:06 Mise à jour : 11/02/2019 à 12:05

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9 articles taggés 2018

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PROMOTION ◣ A Star Is Born

La promotion pour « A Star Is Born » continue de plus belle ! Lady Gaga est ce mois ci en couverture de VOGUE, qui titre pour l'occasion « A Star Reborn » (Une Star qui Renaît). Au programme : un tout nouveau photoshoot signé Inez & Vinoodh, et une interview de notre actrice en herbe.

Lady Gaga s'ouvre sur A Star Is Born, le mouvement MeToo, et une Décennie dans la Pop
La maison de Lady Gaga à Malibu est sur une route relativement quelconque à côté de la Pacific Coast Highway, située dans ce qui ressemble (pour Malibu) à un quartier de banlieue normal. Lorsque le portail de l'enceinte s'ouvre, vous avancez sur une longue allée en graviers qui vous conduit à travers une propriété de plusieurs hectares, vous passez devant la carrière clôturée où elle monte son cheval, Arabella, devant les granges, les étables et ses gigantesques chiens qui aboient, Grandpa et Ronnie – et vous vous arrêtez devant une maison en pierres qui ressemble, au premier regard, à une maison du Sud de la France. Un jeune homme souriant vous accueille à votre voiture, explique qu'il est le chef de la sécurité, et vous demande de signer un accord de confidentialité. Il y a au moins une douzaine de voitures garées autour, la plupart appartenant aux personnes qui travaillent ici – s'occupant d'une manière ou d'une autre de la propriété ou de la dame en résidence. Le tout est à la fois grandiose mais aussi, d'une certaine manière, modeste (pour la maison d'une rock star à Malibu).
Lorsque Gaga descend les escaliers et fait son entrée par une chaude après-midi à ne rien faire en août, elle porte un déshabillé pervenche diaphane avec des bords froissés qui balaient le sol, et rien en-dessous à part un soutien-gorge assorti et un string – ainsi que des talons bobines couleur chair et des bijoux en diamants à la Liz Taylor. Revenue la veille de longues vacances reposantes sur une ile tropicale éloignée avec son petit-ami, elle est anormalement bronzée et, alors qu'elle me mène vers le jardin en passant par les portes-fenêtres, je peux voir presque tous ses tatouages – et son derrière harmonieux – à travers sa tenue. Des roses tremblent dans la brise, et une longue pelouse inclinée et herbeuse mène à une piscine et à l'Océan Pacifique, scintillant sous le haut soleil de l'après-midi. « C'est mon sanctuaire, » dit-elle. « Mon oasis de paix. Je l'appelle mon 'palais de bohémienne'.”
Elle a acheté ce palais il y a environ quatre ans, alors qu'elle traversait une période difficile – à la fois physiquement et moralement – et elle y a passé de plus en plus de temps récemment. « Je viens de me débarrasser de mon appartement à New York – c'était trop frénétique chaque jour dans la rue, » dit-elle. Alors que nous regardons l'océan, je demande si elle est heureuse. « Oui – Je me concentre sur les choses auxquelles je crois. Je me défie moi-même. J'embarque vers un nouveau territoire – avec du cran et une surjoie. » (Gaga a l'habitude rigolote d'inventer des mots qui font toujours parfaitement sens.) « C'est une période intéressante dans ma vie. C'est une transition, c'est sûr. Cela fait une décennie. »
En avril, Gaga a noté sur son Instagram que c'était le dixième anniversaire de son premier single, « Just Dance ». Elle a été la chanson de l'été 2008 – les heures finales des années dorées, juste avant que l'économie n'implose et que la Grande Récession ne s'implante – et presque immédiatement, elle est devenue la plus grande pop star au monde, hantant nos rêves – et nos cauchemars – avec des monstres, des robes en viande, et les mélodies les plus entêtantes jamais écrites (GAAAA-GA OOOH-LA-LA !). Lorsque je lui demande ce qui a changé ces dix dernières années, Gaga, qui a 32 ans, répond « Une galaxie, » et rit. « Il y a eu une galaxie de changement. » Elle fait une pause. « Je dirais juste que cela a été un tourbillon inarrêtable. Et lorsque je suis dans une phase imaginative ou créative, cela m'emmène comme un traineau tiré par mille chevaux et je n'arrête pas de travailler. » Une autre pause. « Vous... vous faites des amis, vos perdez des amis, vous construisez des liens plus forts avec des gens que vous connaissez depuis des années. Mais il y a beaucoup de souffrance émotionnelle, et vous ne pouvez pas vraiment comprendre ce que cela signifie avant que dix années soient passées. »
Le 5 octobre, Warner Bros Pictures sortira la quatrième itération de l'histoire d'amour musicale et tragique A Star Is Born, avec Bradley Cooper et Lady Gaga. La première version est sortie en 1937, avec Janet Gaynor et Frederic March, suivis par Judy Garland et James Mason en 1954, puis Barbra Streisand et Kris Kristofferson en 1976. Gaga pense plus à un « héritage qui voyage » plutôt qu'à un remake. Dirigé par Cooper, pour ses débuts de réalisateur, le film est remarquablement assuré, profondément engageant, et travaille sur plusieurs niveaux : comme une romance, un drame, une comédie musicale, et quelque chose de totalement différent, presque comme si on regardait un direct, ou les séquences documentaires d'un bon vieux film de rock'n'roll. « Je voulais raconter une histoire d'amour, » explique Cooper, « et pour moi le meilleur moyen, c'est à travers la musique. Avec la musique, il est impossible de se cacher. Chaque fibre de votre corps prend vie lorsque vous chantez. » Comme Sean Penn l'a dit, après avoir vu le film plus d'une fois, « C'est le meilleur film commercial que j'ai vu depuis des années, » et il a décrit les acteurs comme « des miracles. » Cooper et Gaga, et le film lui-même, ont de fortes chances d'être nommés pour toutes sortes de récompenses.
Cooper est une révélation, il s'est complétement transformé en une rock star accro à l'alcool et la drogue : il a appris à jouer de la guitare, travaillé avec un coach vocal et un professeur de piano durant un an et demi, et écrit trois chansons du film. « C'est grâce à Gaga, » dit-il. « Elle m'a vraiment donné la confiance. » Il chante incroyablement bien. Gaga – dont les seules expériences d'actrice viennent de ses premiers clips (allez voir sur Google les versions longues de « Telephone » et « Marry the Night » si vous voulez voir ses débuts prometteurs), divers épisodes de American Horror Story, et deux apparitions dans des films de Robert Rodriguez – se défend face à Cooper mais réussit à vous faire complétement oublier qu'elle est Lady Gaga, ce qui n'est pas une mince affaire. Mais ce qui fait vraiment chanter le film en tant que tel, c'est la parfaite alchimie entre les deux stars, particulièrement dans les premières scènes où ils se rencontrent et tombent amoureux ; ce sont véritablement les moments les plus touchants et tendres que j'ai vus entre deux acteurs.
Gaga et moi sommes rentrés à l'intérieur et avons pris place sur le sofa bohème chic du salon à côté de sa cuisine. Elle ouvre une bouteille de rosé. Il y a des bougies vacillantes et des fleurs coupées sur la table. Gaga a rencontré Cooper pour la première fois au Saturday Night Live il y a environ cinq ans, mais seulement brièvement, puis un jour en 2016 – après avoir signé pour A Star Is Born et alors qu'il se demandait qui pourrait jouer Ally – il est allé à un diner caritatif contre le cancer dans le jardin de Sean Parker à L.A. « Elle avait les cheveux lissés en arrière, » explique Cooper, « et elle chantait 'La Vie en Rose' et j'étais en... lévitation. Elle m'a tiré un diamant dans le c½ur. J'adorais la façon dont elle bougeait, le son de sa voix. » Il a appelé son agent et, le lendemain, il est allé à Malibu. « La seconde où je l'ai vu, » dit Gaga, « C'était comme si je le connaissais depuis toujours. Il y a eu une connexion instantanée, une compréhension mutuelle. » Cooper : « Elle a descendu les escaliers et nous sommes allés dans le patio et j'ai vu ses yeux et, honnêtement, ça a fait un tilt et je me suis dit Wow. » Il lui a pratiquement offert le rôle sur le champ. « Elle m'a demandé 'Tu as faim ?' J'ai répondu 'Je meurs de faim,' et nous sommes allés dans la cuisine manger des spaghetti et des boulettes de viande. »
Gaga : « Avant de m'en rendre compte, je lui faisais à manger et nous discutions. Puis il a dit : 'Je veux voir si nous pouvons chanter cette chanson ensemble.' »

Cooper : « Elle se moquait un peu de ma proposition mais je lui ai dit 'La vérité, c'est que cela ne va fonctionner que si nous pouvons chanter ensemble.' Et elle a dit, 'Bien, quelle chanson ?' J'ai répondu 'Midnight Special', une vieille chanson folk. »

Gaga : « J'ai imprimé la partition et il avait les paroles sur son téléphone, je me suis assise au piano et j'ai commencéà jouer, puis Bradley a commencé à chanter et je me suis arrêtée : 'Oh, mon Dieu, Bradley, tu as une voix incroyable'. »

Cooper : « Elle m'a demandé si quelqu'un m'avait déjà entendu chanter et j'ai répondu que non. »

Gaga : « Il chante avec ses tripes, du nectar ! Je l'ai su instantanément, ce mec pouvait jouer une rock star. Et je ne pense pas que beaucoup de personnes à Hollywood le peuvent. C'est à ce moment que j'ai su que le film pouvait être très spécial »

Cooper : « Et elle a dit 'On devrait filmer ça.' Alors j'ai allumé mon téléphone et on a chanté. C'était dingue. Ça a juste fonctionné. Et cette vidéo est une des choses que j'ai montrée à Warner Bros pour avoir le feu vert pour le film. »
Assez bizarrement, le film devait originellement être réalisé par Clint Eastwood – à un moment on parlait de Beyoncé pour le rôle – et Eastwood avait offert le rôle de Jackson à Cooper. « J'avais 38 ans à l'époque, et je savais que je ne pouvais pas le faire, » dit Cooper, qui a maintenant 43 ans. « Mais après j'ai fait American Sniper avec Clint et The Elephant Man pendant un an à Broadway et j'ai pensé que maintenant j'étais assez vieux. » La célébrité pop semble frapper principalement les très jeunes ces jours-ci, mais ce film est une histoire pour les adultes. « Je disais souvent à Lady Gaga que 'C'est un film sur ce qui aurait pu se passer si tu n'avais pas réussi avant 31 ans au lieu de 21.' Nous avons beaucoup parlé de ses débuts dans le Lower East Side, et elle m'a parlé de ce bar drag où elle trainait et j'ai pensé que c'était parfait pour l'histoire. »
En effet, l'une des meilleures scènes du film se passe tout au début, lorsque Jack, ayant désespérément besoin d'un verre, tombe sur un bar gay pour une soirée drag. Ally est la seule femme que les queens autorisent à se produire sur leur scène, et alors qu'elle chante « La Vie en Rose », Jack tombe durement. Gaga explique que l'alchimie entre elle et Cooper dans le film est tellement belle car elle est réelle. Mais elle pense aussi que Cooper a « bien capté » le vaudou compliqué qui existe lorsque l'amour et la célébrité s'entremêlent. « Ce sont deux choses très complexes, à plusieurs couches, avec beaucoup de profondeur émotionnelle, et il a capturé ça. C'est ça qui selon moi fait le succès du film : c'était tellement réel. Et je l'ai vécu, alors je peux en témoigner. » (Une autre chose donne au film son authenticité : Cooper a recruté quelques drag queens qu'il connaissait à Philadelphie, ainsi que les véritables danseurs, chorégraphes, coiffeur et maquilleuse de Gaga, qui apparaissent dans quelques scènes.)
En décembre dernier, je suis allé à la maison de Cooper à Los Angeles pour regarder quelques prises de vue et – alors que nous étions assis dans la salle de projection qu'il a installé dans son garage, entourés de guitares et d'un vieux piano – son monteur assemblait des scènes. Ce qui m'a immédiatement frappé, c'est à quel point les séquences musicales sont intensément viscérales. Cooper m'a expliqué que sur l'instance de Gaga, elles avaient été tournées en direct. « Toute la musique est aussi réelle que possible, » m'a-t-il dit ce jour-là. Ils ont tourné certaines scènes de concert au festival de musique country Stagecoach à Indio, Californie, et d'autres au festival de Glastonbury en Angleterre. « A Stagecoach, quatre minutes avant que Willie Nelson ne joue, nous sommes montés sur scène, » raconte Cooper. « C'était réel. A Glastonbury, je suis monté sur scène devant 80.000 personnes. C'était dingue. Mais Lady Gaga est tellement bonne que si le monde que j'ai créé n'était pas authentique, cela se verrait en une seconde. Tout devait être élevé à son niveau. »
Une partie de l'histoire dans la saga de Gaga s'est perdue au fil du temps : alors qu'elle a commencé à jouer du piano à quatre ans et écrire des chansons à onze ans, elle voulait être actrice avant d'être chanteuse. Lorsqu'elle avait douze ans, elle s'est inscrite aux cours de La Méthode (surnom donné aux principes d'interprétation théâtrale ou cinématographique, dont est issu l'Actors Studio) au Lee Strasberg Theatre & Film Institute et plus tard à la Tisch School of the Arts à l'Université de New York. « J'adorais tellement ça, » explique-t-elle, « mais j'étais horrible pour les auditions – j'étais trop nerveuse et je n'arrivais pas à être moi-même. » Alors elle a décidé de tenter sa chance en tant que musicienne – et a eu un contrat dans l'année. Était-elle nerveuse de faire un film ? « Bien sûr, mais je savais que j'avais ça en moi, dans mon c½ur, pour donner une performance authentique. »
Le plus grand défi pour Lady Gaga était de créer un personnage musical qui ne soit pas comme... Lady Gaga. « Je voulais que les spectateurs soient immergés dans quelque chose de complètement différent, » indique-t-elle. « Et c'est presque dur d'en parler, car en quelque sorte je suis devenue Ally. » Aussi bonnes que soient les versions avec Garland et Streisand, on a parfois l'impression de voir des films sur... Garland et Streisand. Ceci dit, il n'y a peut être pas de personne plus parfaite que Gaga pour reprendre cette franchise. « Cela me rend très humble, » dit-elle. « Judy Garland est de loin mon actrice préférée de tous les temps. Je la regardais dans A Star Is Born, et c'est dévastateur. Elle était tellement vraie. Ses yeux se troublaient, et on pouvait voir la passion et l'émotion et entendre la détermination dans sa voix. » Streisand est venu une fois sur le plateau. « C'était un moment magique. C'était comme si elle me passait le flambeau. » Lorsque je mentionne la voix de Streisand, elle dit : « Son chant est au-delà de tout, mais ce qui l'est encore plus c'est son implication dans tout ce qu'elle a fait. Elle a fait partie de la création du film. Cela m'a aussi fait du bien, nous abordions la création de ce film de la bonne manière. »
La bande originale sortira le même jour que le film, et vu qu'il s'agit d'une production Lady Gaga, elle y a largement contribué. Plusieurs compositeurs et producteurs ont travaillé sur différentes chansons, mais la matière grise vient de Gaga et Cooper, qui ont travaillé étroitement avec le producteur orienté blues et compositeur Ben Rice et Lukas Nelson, le fils de Willie. « Elle est fan de mon père, mais elle a un tatouage de Davie Bowie, et Bowie était aussi mon héros, » indique Nelson. « Je tends à graviter vers les rockeurs qui étaient sympas, se battaient pour le changement et le droit d'être qui l'on veut – d'être un monstre et d'en être fier. Et je pense que beaucoup de gens se sont tournés vers Gaga dans ce royaume – elle est comme une sorte de lueur d'espoir : Je peux faire ce que je veux. Elle s'est inventée elle-même. »
C'était l'idée de Gaga d'insérer des morceaux de dialogues à travers l'album, et il y a quelques chansons qui ne sont pas dans le film – « des cadeaux, » les appelle-t-elle. Elle demande si je veux écouter un peu de musique, et nous nous dirigeons dans un petit vestibule à côté de la cuisine, un genre de bureau avec un ordinateur et deux puissantes enceintes. Elle connecte son téléphone et joue un morceau au tempo moyen appelé « Look What I Found », et alors que la chanson commence, Gaga se met à danser et chante en même temps, à tue-tête, à soixante centimètres de mon visage. Soudain je me sens un peu comme James Corden dans une nouvelle séquence : Kitchen Karaoke. Je ne peux pas résister et je me mets à danser moi-aussi. « Notre propre petite discothèque, » dit Gaga.
Elle met alors une autre chanson – une énorme ballade planante et triste appelée « Before I Cry, » avec un orchestre. C'est la première chanson pour laquelle Gaga a composé les arrangements de cordes – et dirigé l'orchestre en studio – et elle a été inspirée par une scène poignante du film où Jack a succombé à ses démons et se dispute avec Ally alors qu'elle prend un bain. Sur la bande originale, la chanson commence avec ce dialogue :
Ally : « Pourquoi tu ne bois pas un autre verre, on se bourre la gueule jusqu'à ce qu'on disparaisse complétement ? Hé ! Tu as ces pilules dans la poche ? »
Jack : « Tu es super moche, c'est tout. »
Ally : « Je suis quoi ? »
Jack : « Tu es super moche. »
Alors que la chanson passe, nous sommes face à face dans ce petit espace, et avant qu'on en arrive à la moitié, nous avons tous les deux les larmes aux yeux. Elle me prend dans ses bras et, en nous dirigeant vers la cuisine pour boire plus de vin, elle dit – presqu'à elle-même – « J'adore que nous dansions et pleurions. A l'italienne. » Je lui dis que c'est mon état naturel : danser et pleurer. « Moi aussi, » me dit-elle.
L'une des choses qu'on sous-estime chez Lady Gaga, c'est qu'elle ne nous dit pas tout. Par exemple, nous en savons très peu sur son nouveau petit-ami, Christian Carino – à part qu'il est âgé de 48 ans et travaille en tant qu'agent chez CAA – car elle ne parle pas de lui. Elle ne veut pas du tout parler des nouvelles musiques sur lesquelles elle travaille pour un futur album, ou des scénarios qui tombent désormais. Elle comprend plus que n'importe qui qu'un peu de mystère et de magie contribuent grandement dans ce monde de trop plein. Elle a en quelque sorte des limites inversées : elle ne vous dira pas, par exemple, où elle est allée en vacances, mais elle est totalement ouverte sur l'agression sexuelle dont elle a été victime lorsqu'elle était adolescente.
Sa chanson de 2015 « Till it Happens to You”, qu'elle a écrite avec Diane Warren pour le documentaire sur les agressions sexuelles The Hunting Ground, a été nommée pour un Oscar. Lorsqu'elle l'a chantée aux Oscars 2016 sur une scène emplie de 500 autres victimes d'agressions, cela présageait étrangement le mouvement #MeToo survenu un an plus tard, à la surprise de Gaga. « J'ai l'impression d'en avoir été une avocate mais aussi un membre du public choqué, » dit-elle. « Je suis toujours dans l'incrédulité. Et je n'ai jamais dévoilé qui m'a agressée, mais je pense que chacun a sa propre relation avec ce genre de traumatisme. »
Elle était encore Stefani Germanotta lorsqu'elle a été violée à l'âge de 19 ans par un producteur de musique. Elle ne l'a dit à personne. « Ça m'a pris des années, » explique-t-elle. « Personne ne le savait. C'est presque comme si j'avais essayé d'effacer ça de ma mémoire. Et lorsque c'est finalement sorti, c'était comme un gros monstre horrible. Et vous devez affronter le monstre pour guérir. » A la fin de l'année 2016, Gaga a révélé dans une interview à Today qu'elle souffre d'un trouble de stress post-traumatique à cause de l'agression. « Pour moi, au début, avec mes problèmes de santé mentale, la moitié de la bataille venait de l'impression que j'avais de mentir au monde, je ressentais tellement de souffrance mais personne ne le savait. C'est pour cela que j'ai dit que j'ai un TSPT, car je ne veux pas me cacher – pas plus que je ne le fais déjà. » Lorsque je lui demande de me décrire les symptômes, elle dit : « Je me sens assommée. Ou arrêtée. Vous voyez ce sentiment lorsque vous êtes sur des montagnes russes et que vous êtes sur le point de dévaler cette pente très abrupte ? La peur et cette chute dans votre estomac ? Mon diaphragme se fige. Puis j'ai des difficultés à respirer, et mon corps tout entier a des spasmes. Et je commence à pleurer. C'est ce que ressente chaque jour les victimes de traumatismes, et c'est... très triste. Je dis toujours que le traumatisme a un cerveau. Et il s'infiltre dans tout ce que vous faites. »
En septembre 2017, Gaga a annoncé sur Twitter qu'elle souffre d'extrêmes douleurs nerveuses causés par une fibromyalgie, un syndrome complexe et encore incompris qu'elle pense issu de son agression sexuelle, et qui s'est empiré avec le temps, exacerbé par la rigueur des tournées et le poids de sa célébrité. (Plus tôt cette année, elle a dû écourter sa tournée européenne de dix shows à cause de cela.) Dans le documentaire Netflix Gaga : Five Foot Two, qui est sorti le même mois, Gaga a autorisé les caméras à documenter sa souffrance pour faire connaître ce syndrome. « Je suis tellement énervée contre les gens qui croient que la fibromyalgie n'existe pas. Pour moi, et pour beaucoup d'autres, c'est vraiment un cyclone d'anxiété, de dépression, de TSPT, de traumatisme, et de trouble panique ; tout cela met le système nerveux en surchauffe et cela vous donne des douleurs nerveuses. Les gens ont besoin d'être plus compatissants. La douleur chronique n'est pas une blague. Et tous les jours, on se lève sans savoir comment on va se sentir. »
Aujourd'hui, Lady Gaga respire la bonne santé : yeux brillants, bronzée, en pleine forme. « Cela s'améliore chaque jour, » dit-elle, « car maintenant j'ai des docteurs fantastiques qui prennent soin de moi et me préparent pour les shows. » En parlant de shows, elle vient récemment de signer un contrat de 100 millions de dollars avec MGM Resort International pour une résidence à Las Vegas dans une salle de 5.300 places. Cela s'appellera Lady Gaga Enigma et à partir du 28 décembre, elle présentera 74 shows étalés sur deux ans – un rythme raisonnable qui lui permettra de prendre mieux soin d'elle et de faire plus de films. « J'ai toujours détesté la stigmatisation sur Las Vegas – le fait que c'est là où on va lorsqu'on est en fin de carrière, » dit-elle. « Être une fille de Las Vegas est un rêve absolu pour moi. C'est vraiment ce que j'ai toujours eu envie de faire. »
Alors qu'elle est assise devant moi sur nos canapés respectifs – dans sa mousseline de soie pervenche, dégoulinante de diamants – Gaga et Vegas font parfaitement sens. Elle a toujours été maitresse dans l'art de mélanger la nostalgie et l'étonnamment moderne pour arriver à quelque chose d'entièrement nouveau. Créer les shows pour Lady Gaga Enigma a bien sûr rassemblé la Haus of Gaga – son équipe de stylistes et d'invocateurs de monstres, incluant Nicola Formichetti. « Nous travaillons dur, pour réaliser quelque chose de vraiment nouveau, mais toujours avec l'iconographie que nous avons déjà créé – et pour faire en sorte que les fans repartent avec le sentiment qu'ils sont rentrés à la maison pour un moment avec leur communauté. »
En parlant de l'iconographie de Gaga ! J'ai manqué de remarquer que cela fait deux heures que je suis assis à côté d'un buste de mannequin, entouré d'un lourd harnais en métal ressemblant à une cage thoracique humano-reptilienne et une colonne vertébrale. Il a été fait par Shaun Leane, un créateur de bijoux qui travaillait régulièrement avec Alexander McQueen. Gaga attrape une autre pièce, un genre de chapeau orbite en métal, aussi dessiné par Leane, qui faisait partie de l'exposition « Savage Beauty » au Met, et le met sur sa tête. « Je l'ai acheté à une vente aux enchères, » m'explique-t-elle, en battant des cils. Maintenant elle veut me montrer autre chose, et va chercher une clef. Elle la trouve dans la cuisine puis sur le chemin de l'endroit vers lequel nous allons, j'ai droit à un tour rapide. Dans son salon de la taille d'une salle de bal se trouvent un piano à queue, un canapé rose géant aux formes arrondies, ainsi qu'un tapis rose encore plus grand. « J'aime le rose, » dit-elle. « C'est une couleur relaxante. » Il y a son Golden Globe (pour American Horror Story, en 2016) et une photographie encadrée de Patti Smith, ainsi que des photos de Zachary et Elijah, les enfants de Elton John et David Furnish, dont Gaga est la marraine. Sur la cheminée se trouve une lettre encadrée de David Bowie (« Chère Lady, Malheureusement je ne serai pas à NYC durant plusieurs mois mais un grand merci pour le gâteau »). Sur un mur on trouve une ½uvre de George Condo : l'énorme peinture d'une femme en robe de bal, le visage obscurci par des traces et des tâches. « Elle me fait penser à moi, » dit-elle avec un clin d'½il. « Belle mais un peu bordélique. »
Nous arrivons finalement à une porte fermée à clef. Elle tourne la clef et ouvre la porte pour dévoiler... une pièce emplie de vêtements ! Non deux pièces ! « Il y a principalement ici du Saint Laurent de Hedi Slimane, » indique-t-elle. « Je suis excitée de voir ce qu'il va faire chez Céline. Là, c'est une cape McQueen qui a été faire sur-mesure pour moi pour le clip de 'Alejandro'. Et puis ici... » – nous passons dans une nouvelle pièce un peu plus loin, et tombons sur des rangées et des rangées de cuirs, plumes et sequins et beaucoup de noir – « ... il y a tout le Gianni Versace des années 90. J'en porte un peu, mais je collectionne surtout pour préserver les pièces et les donner à un musée un jour. Parce que j'adore les créateurs. » Pause. « C'est mon chapeau Joanne ! » C'est le fedora rose qu'elle portait dans presque tous les clips et performances de son album Joanne et sur la tournée, lorsqu'elle a commencé à se présenter comme... elle-même, essentiellement.
Quand se sont évaporés les costumes fous, brillants et déroutants ? « Pour moi, la mode, l'art et la musique ont toujours été une forme d'armure. Je continue de créer de plus en plus de fantasmes dans lesquels m'échapper, de nouvelles peaux pour m'abriter. Et à chaque fois que je mue, c'est comme prendre une douche lorsqu'on est sale : on se débarrasse, on nettoie et on perd ce qui est négatif, et on devient quelque chose de nouveau. » Je me demande à voix haute où cela a commencé. « Je me souviens juste de m'être sentie tellement énervée à la pensée de devoir être conforme à la 'norme', et non à celle que je suis depuis ma naissance. Et j'ai pris le plaisir le plus radical à exprimer celle que je suis de manières grandioses. » Elle rit. « C'était un genre de 'Va te faire f****e' très poli. Je n'ai jamais cherché à être parfaite – je voulais juste être moi-même. Et je pense que c'est ce que ressente mes fans. C'était une sorte de protection, et un secret – un clin d'½il lointain. Je suis un monstre, et vous êtes aussi un monstre. »
Elle ferme la porte à clef et, alors que nous retournons dans le salon pour nous dire au revoir, elle attrape un vase empli de roses fraichement cueillies dans son jardin et me le donne : « Juste un petit quelque chose, » dit-elle. Malgré le mélodrame, la grandeur, l'obscurcissement et les blagues avec les monstres – et malgré le fait qu'elle clame avoir « du béton dans les veines » – la plupart des gens semblent comprendre que Lady Gaga est sensible et généreuse. « Je ne suis pas une marque, » dit-elle. « J'ai ma propre existence, comme tout le monde, et au final, c'est notre humanité qui nous connecte – nos corps et notre biologie. C'est ce qui nourrit la compassion et l'empathie, et ce sont les choses qui m'intéressent le plus. La bienveillance ! » Elle laisse échapper un gloussement mordant. « Ça peut vous rendre fou. Une personne très importante dans ma vie me dit souvent 'Tu ne peux pas regarder le carnage toute la journée'. Mais je pense... qu'il faut regarder le carnage dans une certaine mesure car sinon on est ignorant et complaisant – ne pas voir l'injustice et vouloir être l'avocat des autres. Mais... » Elle fait une longue pause. « ... Une fois qu'on se regarde dans les yeux, si on maintient ce contact, ce contrat, je pense que le monde sera meilleur. »
Soudain, nous remarquons le son d'une musique portée de quelque part, comme si quelqu'un avait ouvert la boite à bijoux d'une petite fille. C'est un camion à glaces Mister Softee.
« Il est en bas sur la plage, » dit-elle. « Mais vous y croyez ? Le son voyage jusqu'ici. »
Le son est un peu flippant, lui dis-je.
« Ou, » dit-elle, « c'est juste le son de gamins qui mangent de la glace sur la plage. » Nous rions tous les deux. Cela me rappelle quelque chose dont nous avons parlé plus tôt : alors que la musique de Gaga est le plus souvent amusante – avec des clins d'½il et quelques manières – elle est elle-même une personne sérieuse. Cela a été une conversation très sérieuse, lui dis-je. « Oui, c'est vrai, » répond-elle. « C'est marrant hein ? »


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Tags : 2018, Vogue, Magazine, Interview, A Star Is Born
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#Posté le vendredi 26 octobre 2018 17:05

Modifié le vendredi 26 octobre 2018 17:21

PROMOTION ◣ A Star Is Born

Le film de Lady Gaga et Bradley Cooper « A Star Is Born » n'est pas encore sorti, et pourtant déjà les premières critiques retentissent ! En effet, suite à sa diffusion en avant-première mondiale il y a quelques jours au Festival du Film de Venise, le film se voit déjà attribuer des notes par les critiques spécialisés et autres journaux. Retrouvez sur cet article le bilan Metacritic jusqu'ici !
 


CINEVUE : 60%
L'exploration profonde que fait Bradley Cooper des ravages de la célébrité est un mélodrame efficace vantant les réelles transformations en star de Lady Gaga et lui-même. // Lire la critique entière

SCREEN INTERNATIONAL : 70%
Pris, selon ses propres termes, comme une tentative éhontée et anachronique de rassembler l'intensité émotionnelle de la tradition hollywoodienne du mélodrame, le film de Cooper doit être au moins à contrec½ur reconnu comme un succès. // Lire la critique entière

INDIE WIRE : 75%
Le crédit va à Cooper pour avoir livré sa performance la plus puissante tout en jouant un double rôle derrière la caméra, mais c'est le magnétisme de sa co-star qui vous attire dans leur monde – et vous y garde même lorsque le film joue occasionnellement une mauvaise note. // Lire la critique entière

SLANT MAGAZINE : 75% → NOUVEAU
Bradley Cooper comprend que le message est seulement en résonance avec le messager, et s'entoure de collaborateurs, nouveaux et anciens, qui peuvent vendre même le plus ancien des clichés. // Lire la critique entière

THE HOLLYWOOD REPORTER : 80%
Les débuts de réalisateur pourraient être améliorés et le film trop long ne soutient pas l'énergie et le charme de son début sensationnel. Mais c'est un conte romantique solide, avec célébrité enivrante et tragédie terrible, raconté avec c½ur et courage pour une nouvelle génération. // Lire la critique entière

TIME OUT : 80%
Qualifier le nouveau « A Star is Born » de « romantique » serait, aux yeux des fans de son actrice principale, Lady Gaga, faussement pudique et effarouché, donc appelons un chat un chat : c'est un French kiss sexy (avec la langue et à pleine bouche), rempli de passion, de larmes et d'un culot stupéfiant.Lire la critique entière

VANITY FAIR : 80% → NOUVEAU
Lorsqu'il atteint ses notes les plus hautes et les plus résonnantes, le remake de « A Star Is Born » par Bradley Cooper, avec le réalisateur aux cotés de l'icone pop Lady Gaga, marque un triomphant drame romantique, ce que nous voulons juste plus souvent voir au cinéma. // Lire la critique entière

TOTAL FILM : 80% → NOUVEAU
Vrai, le film de Cooper aurait pu être édité de manière plus carrée, surtout dans la seconde scène, qui a tendance à traîner. Ceci dit, A Star Is Born est une grande réussite : brut, romantique, tragique et tumultueux. // Lire la critique entière

THE FILM STAGE : 83%
Le crédit de l'aura de A Star Is Born va moins à la réalisation de Cooper (assurée et judicieuse) qu'à la fraicheur et à la crédibilité qu'amène sa cons½ur superstar. Croyez-en le battage pré-première : Lady Gaga n'est rien de moins qu'extraordinaire. // Lire la critique entière

THE PLAYLIST : 83%
La star qui est vraiment née ici est Cooper en tant que réalisateur. // Lire la critique entière

ENTERTAINMENT WEEKLY : 83%
C'est Cooper, pour ses débuts de réalisateur, qui en fin de compte porte le film par les deux bouts. // Lire la critique entière

ROGERTEBERT.COM : 88% → NOUVEAU
Cette histoire a été raconté pas mal de fois avant, et a influencé d'autres romances similaires. Mais Gaga et Cooper ont trouvé le moyen de la transformer de manière fraîche et nouvelle. C'est dans leur yeux. // Lire la critique entière

THE WRAP : 90%
Cooper et Lady Gaga sont de la dynamite ensemble ; c'est une histoire qui vit et meurt grâce à la relation centrale et à l'alchimie instantanée qui doit naitre entre eux, et c'est deux là en ont à revendre. // Lire la critique entière

TIME : 90%
C'est merveilleux de voir un nouveau réalisateur qui est plus intéressé par une narration efficace que par le fait de nous impressionner ; raconter une histoire efficacement est déjà assez difficile. Le meilleur c'est que Cooper a réussi à faire un mélodrame génial pour ses contemporains. // Lire la critique entière

UPROXX : 95% → NOUVEAU
Ce que Bradley Copper a fait dans ce film en tant qu'acteur et réalisateur est vraiment remarquable. // Lire la critique entière

FILM JOURNAL INTERNATIONAL : 95% → NOUVEAU
Les sons, écrits par Gaga, Cooper, Lukas Nelson, Mark Ronson et Jason Aldean sont tous fantastiques et vont former une bande originale d'enfer. Les performances de Lady Gaga sont électrisantes. Associées au sincère sentiment de romance entre les deux co-stars et au chagrin d'amour de leur dissolution, vous obtenez une pièce fulgurante de cinéma. // Lire la critique entière

THE GUARDIAN : 100%
Pour qu'une star reçoive une récompense, une poignée de nominés battus doivent ravaler leur souffrance, alors que les projecteurs s'éloignent d'eux. Pour qu'une star livre le choc de la nouveauté, une autre doit recevoir le choc de la vieillesse. A Star Is Born transforme cette transaction en histoire d'amour. // Lire la critique entière

THE TELEGRAPH : 100%
L'histoire de A Star Is Born est peut-être aussi vieille que le show-business, mais elle est aussi électrifiante et fraîche – une mélodie bien connue rendue vivante, en cherchant une nouvelle force. // Lire la critique entière

VARIETY : 100%
Cooper a fait une histoire d'amour tendre et irrégulière qui n'est jamais exagérée, un film lyrique qui ose être calme. // Lire la critique entière

EMPIRE : 100% → NOUVEAU
Un remarquable et assuré début en tant que réalisateur pour Bradley Cooper, qui se transforme dans une performance clé de sa carrière face à la prometteuse Lady Gaga. Un remake qui capture le ton et l'esprit des premiers films, « A Star Is Born » continue d'enflammer par sa propre sincérité et son chemin authentique. // Lire la critique entière

THE GLOBE AND MAIL : 100% → NOUVEAU
Leur alchimie est évidente, leur duo contagieux. Ils transportent l'action dans la scène musicale contemporaine, où Ally est rapidement reconfigurée en rousse parsemée de sequin, flanquée de danseurs pas indispensables et attaque une longue série de notes émouvantes. // Lire la critique entière

FILM THREAT  : 100% → NOUVEAU
La foudre dans une bouteille que vous devez attraper pour faire un travail épique est une chimie entre les pistes. Avec une actroce relativement novice et l'autre essayant de s'étirer et de réaliser son premier long métrage, le pont était contre eux. Mais wow ont-ils réussi? Lady Gaga et Bradley Cooper sont formidables ensemble. // Lire la critique entière


SCORE ACTUEL : 88%
Basé sur 22 critiques


POSITIVE:                                                                                                                                                                                    28

MIXTE:                                                                                                                                                                                            1
NEGATIVE:                                                                                                                                                                                     0



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Tags : 2018, A Star Is Born, Critiques
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#Posté le lundi 24 septembre 2018 14:29

Modifié le mardi 25 septembre 2018 13:12

PROMOTION ◣ A Star Is Born

Avec la sortie très attendu du film « A Star is Born » dans moins d'un mois la promotion s'accélère, en collaboration avec 4 médias, Warner Bross viennent respectivement de mettre en ligne quatre teaser avec des scènes inédites du film. Retrouvez les teasers ci-dessous :

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Allez-vous regarder tous les extraits ou préférez-vous garder la surprise ?

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#Posté le lundi 24 septembre 2018 14:04

PHOTOSHOOT ◣ Los Angeles Times

La promotion pour « A Star Is Born » est officiellement en marche, et le rythme des interviews s'accélère. Gaga en a récemment donné une nouvelle, cette fois-ci au magazine « Los Angeles Times », accompagnée d'un photoshoot exclusif signé Jay L. Clendenin. L'interview dans son intégralité est disponible ci-dessous :


Elle descendait les marches et il était là, la fixant. Il s'est avancé vers elle, a examiné son visage : fond de teint, mascara, rouge à lèvres.
« Enlève tout ça, » dit Bradley Cooper à Lady Gaga.
 
Elle a remarqué quelque chose dans sa main. C'était une lingette à démaquiller. Grâce à ça, il a effacé les couleurs de son front à son menton.
 
C'est elle la femme que voulait Cooper pour son film « A Star Is Born ». Pas la pop star masquée par du maquillage, des coiffures et des perruques. Juste Stefani Germanotta. « Complètement ouverte, » a-t-il dit. « Pas d'artifice. »
 
Jusqu'à ce moment en 2016, durant un bout d'essai chez elle, Gaga ne réalisait pas à quel point elle voulait le rôle – joué avant elle par Janet Gaynor, Judy Garland et Barbra Streisand. Et pour l'avoir, elle allait devoir « complètement se laisser aller et faire confiance » à Cooper. Elle ne pouvait pas être cette fille du Lower East Side qui passe des heures à se maquiller avant ses concerts. Elle devait laisser la caméra zoomer sur son visage en ne portant que du baume à lèvres et de la crème de huit heures et rien d'autre.
 
« Cela m'a mise exactement à l'endroit où je devais être, car lorsque mon personnage parle du fait de se sentir laide – c'était réel, » se souvient Gaga. « Je manque tellement de confiance en moi. J'aime prêcher, mais je ne pratique pas toujours ce que je dis. »
 
Quelques jours avant de s'envoler pour l'Italie avant la première mondiale de « A Star Is Born » au Festival du Film de Venise, Gaga était assise dans le salon de sa maison de Malibu – une propriété de 2,5 hectares à 23 millions de dollars, avec deux pistes de bowling, une carrière de dressage et une salle sécurisée. Le film, première réalisation de Cooper, est la quatrième version de l'histoire à être portée sur grand écran. Dans cette dernière version, qui sera lancée par Warner Bros le 5 octobre, Cooper interprète Jackson Maine, une star du rock'n'roll dont le succès est en danger à cause de ses addictions à la drogue et l'alcool. Mais sa vie prend un nouveau tournant lorsqu'il rencontre Ally (Gaga), une chanteuse débutante, qui devient à la fois sa muse créative et sa petite amie. Jackson décide d'emmener Ally avec lui en tournée, mais alors que la carrière de cette dernière décolle, les démons de Jackson menacent de saboter leur bonheur.
 
Bien qu'elle ait déjà gagné un Golden Globe pour sa performance dans « American Horror Story » et se soit produite sur les plus grandes scènes mondiales – dont les Oscars et les Grammys – la Warner Bros voulait néanmoins que Gaga passe une audition pour jouer Ally.
 
« C'était le studio – ce n'était pas Bradley ou les producteurs, mais c'était un ancien cadre exécutif de Warner Bros qui n'était pas convaincu que Gaga devrait avoir le rôle, » explique Bill Gerber, l'un des producteurs du film qui est attaché au projet depuis 2007, lorsque Clint Eastwood était censé le réaliser. « Alors nous les avons convaincus. Bradley croyait en elle, et la Warner a été assez généreuse pour financer un véritable essai. Nous n'étions pas unanimes avant que l'essai soit fait, et lorsqu'ils l'ont vu, cela leur a pris quelques secondes pour dire oui. »
 
Gaga dit qu'elle comprend pourquoi le studio voulait la mettre à l'essai, remarquant que certaines personnes « ne savent pas vraiment à quoi elle ressemble. » Quoi qu'il en soit, les ronchons la motivent : « Je suis complétement cette fille qui dit 'Allez-y. Je vais vous montrer'. »
 
A 17 ans, après avoir étudié au Lee Strasberg Theatre & Film Institute, Gaga a été admise au prestigieux Collaborative Arts Project 21 de l'Université de New York, à la fois conservatoire musical et théâtral et compagnie de théâtre à deux pas de Broadway. Mais elle ne s'est pas épanouie là-bas. Elle n'avait pas d'auditions, et celles qu'elle avait ne se passaient pas bien.
 
Elle a presque été sélectionnée pour la tournée américaine de « Rent », mais les producteurs ont finalement décidé qu'elle était trop jeune. Alors après seulement une année à NYU, elle a abandonné.
 
« J'étais frustrée par le système, » dit-elle, « alors j'ai décidé de partir de mon côté, de payer mon loyer, travailler trois boulots à la fois, faire ma propre musique, et enregistrer dans mon appartement. »
 
Il est assez difficile d'imaginer cette version de Gaga alors qu'elle est perchée sur le bord de son canapé, le dos droit, portant toujours la robe noire Alaïa et les talons aiguilles qu'elle a portés pour une séance photo plus tôt dans l'après-midi. La table basse devant elle est couverte de cristaux roses et de magazines, en incluant un dont elle fait la couverture.
 
Un(e) assistant(e) entre dans la pièce pour offrir des bouteilles d'eau. Pas loin dans la maison de Gaga se trouvent son manager Bobby Campbell, un membre de son équipe promotionnelle, et sa mère, Cynthia Germanotta qui lui rend visite depuis New York. Les bouledogues français de Gaga sont dehors sur le patio, qui surplombe le Pacifique, et pignent occasionnellement devant les portes coulissantes.
 
Tout ceci est observé de loin par des caméras au-dessus de la grange, qui abrite à la fois les chevaux de Gaga et son équipe de sécurité, qui retient les téléphones des invités alors qu'ils sont dans la résidence de la chanteuse.
 
Pour jouer Ally, Gaga a dû prendre ses distances avec tout cela. Elle s'est souvenue de la petite fille qui a grandi obsédée par Garland – celle qui regardait les Oscars enveloppée dans une robe faite de couvertures, acceptant un faux Oscar dans une boite devant sa télévision. Et elle a beaucoup pensé à la manière dont elle a percé dans l'industrie de la musique quand – tout comme son personnage – on lui disait qu'elle avait le bon son mais pas le bon look.
 
« Je n'ai jamais pleuré, mais je m'accrochais à mes enregistrements en me disant, 'Vous les arracherez de mes mains froides et mortes, » se souvient Gaga de ses premières conversations avec les pontes de la musique. « Ce qui a rendu les choses plus faciles pour moi, c'est que j'écrivais ma propre musique, alors je n'avais pas à supplier pour des chansons ou pour que quelqu'un m'aide. J'ai tout fait moi-même. »
 
Pour les performances musicales d'Ally – dont certaines ont été tournées sur scène à Coachella la semaine avant que Gaga ne soit tête d'affiche pour deux concerts au festival musical de 2017 – elle a décidé d'adoucir les choses. Elle ne pouvait pas serrer les dents ou crier vers le public ou lancer ses mains en l'air. Et elle a essayé de se rapprocher de la dépression du personnage, se focalisant sur le fait qu'Ally était très proche d'abandonner ses rêves avant de rencontrer Jackson.
 
« La différence entre moi et Ally, c'est que lorsque je voulais être chanteuse, je battais le pavé, » dit-elle. « Je trainais mon piano de bar en bar pour jouer de la musique. J'appelais les gens, je faisais semblant d'être mon propre manager pour obtenir du boulot. Je croyais vraiment en moi-même et je n'allais pas m'arrêter tant que je n'aurais pas réussi. En vérité, lorsqu'on rencontre Ally, elle s'est abandonnée elle-même. Et c'est très différent de moi. Je n'ai pas été submergée par la chance. La vérité c'est que si nous n'étions pas assis là aujourd'hui et que je n'avais pas vendu autant de disques, je serais toujours dans un bar quelque part à jouer du piano et chanter. C'est celle que je veux être. »
 
Gaga a travaillé avec la coach Susan Batson, qui a formé Nicole Kidman et Juliette Binoche. La professeure dit qu'elle a trouvé l'actrice débutante « excessivement réceptive au travail, » la décrivant comme « presque plus que professionnelle. »
« C'était son premier 'premier rôle', mais on ne le remarque pas, et je pense que cela a quelque chose à voir avec le fait qu'elle a déjà fait tellement de performances, » dit Batson. « La Lady Gaga que le public connait ? Ils ne la verront pas. »
 
Gaga admet qu'être à l'aise sur le plateau lui a pris du temps. Après des mois de préparation, elle est arrivée pour le premier jour de tournage en ayant mémorisé son texte. Cooper est arrivé et l'a rejointe pour une scène, mais il a commencé en disant une phrase qui n'était pas dans le script. Il essayait de détendre Gaga, mais elle ne comprenait pas et répondait en disant encore et encore la même réplique.
 
« Finalement, il m'a dit 'Est-ce que ça va ?' et je me suis mise à pleurer, » dit-elle en rigolant. « Puis j'ai mis ça de côté et nous avons fait la scène. J'ai dû me libérer des mots. »
 
Le duo a continué jusqu'à construire un lien proche durant le tournage, développant des abréviations en travaillant sur le plateau. Si Cooper voulait que Gaga évoque un sentiment de chaleur, il murmurait « Tony », sachant qu'elle a une relation proche avec le chanteur Tony Bennett et que lorsqu'elle pense à lui elle dégage « un certain sentiment d'amour. » S'il voulait qu'elle se concentre, il disait des choses comme « ninja » ou « assassin. »
 
« Sa courbe d'apprentissage était folle, rien que du premier au deuxième jour, » se souvient Cooper. « Tout le monde sait qu'elle a un talent divin en tant que chanteuse, et elle a été capable d'utiliser ce plutonium pour jouer. Si c'est une carrière qu'elle veut poursuivre, j'aurais été chanceux de faire partie de son histoire d'actrice. »
 
Gaga a aussi aidé Cooper à façonner sa performance de musicien. Elle a écrit une poignée de chansons pour la bande originale du film et s'est assise en studio avec l'acteur, répondant à ses questions sur la logistique des coulisses durant un grand concert. Elle a aussi été franche au sujet de son expérience personnelle avec la drogue, partageant à quel point les substances étaient disponibles rapidement lorsqu'elle est devenue célèbre.
 
« Il y avait tout un buffet d'options, » dit Gaga. « On est très seul lorsqu'on est performeur. Je ressens de toute façon une certaine solitude – celle que je suis la seule à faire ce que je fais. On a le sentiment que personne ne comprend. Et l'envie de consommer vient de la recherche d'une manière de dissiper la souffrance. Lorsque j'ai commencé à performer dans des nightclubs à travers le pays, il y avait de la drogue partout, mais j'avais déjà fait la fête lorsque j'étais jeune alors je n'ai pas craqué. J'ai été capable d'éviter ça car j'avais déjà consommé lorsque j'étais gosse. »
 
Alors que « A Star Is Born » embarque pour un circuit automnal des récompenses – le film ira au Festival International du Film de Toronto après Venise – Gaga dit qu'elle est fière de sa performance car elle sait qu'elle a « tout donné. » Après avoir été forcée d'annuler une flopée de concerts cette année en raison de sa fibromyalgie, elle est prête à retourner sur scène le 28 décembre, pour lancer une résidence à Las Vegas. (Elle ne révèlera pas si des chansons de « A Star Is Born » y seront interprétées.)
 
Elle aimerait jouer plus mais pas « juste pour être une actrice. Je veux raconter de belles histoires qui tirent sur de vraies cordes pour moi, une réelle souffrance, une réelle émotion, de ma véritable vie. »
 
Gaga semble avoir un don pour accéder facilement à ses émotions. Lorsque la conversation revient à l'estime de soi – comment elle a commencé à se sentir belle après les critiques qu'elle a subi sur son physique à ses débuts – ses yeux s'emplissent de larmes.
 
« Pour être honnête, je pense que ce qui me rend belle, c'est de voir le bonheur chez mes fans, » dit-elle, la voix tremblotante. « Lorsque je vois ou entends que la musique que je fais a changé leur vie d'une certaine manière, c'est ce qui me fait me sentir belle. Ce n'est que l'extérieur, vous voyez ? Et au final, je pourrais faire un million de films ou écrire un million de chansons et tout le monde dirait 'Elle était si belle' mais ce n'est pas vraiment ce que je veux. Je veux qu'ils disent 'J'ai vu ce film, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et j'ai appris quelque chose sur moi-même'. »


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Tags : 2018, A Star Is Born, Photoshoot, Los Angeles Times, Jay L. Clendenin
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#Posté le vendredi 21 septembre 2018 16:29

Modifié le lundi 24 septembre 2018 14:18

ORIGINAL BO ◣ A Star Is Born

La bande originale officielle du très attendu film de Bradley Cooper « A Star is Born », est désormais disponible en pré-commande. Elle sera sortira en version physique et vinyle le 5 octobre prochain. L'album qui comporte de 34 titres, dont 12 chansons originales, composées et interprétées par Lady Gaga. Retrouvez ci-dessous la tracklist de l'album ainsi que les différents liens pour pouvoir le pré-commander.
 
Tracklist :
1. Intro // Cast
2. Black Eyes // Bradley Cooper
3. Somewhere Over the Rainbow (Dialogue) // Cast
4. Fabulous French (Dialogue) // Cast
5. La Vie en rose //Lady Gaga
6. I'll Wait for You (Dialogue) // Cast
7. Maybe It's Time // Bradley Cooper
8. Parking Lot (Dialogue) // Cast
9. Out of Time // Bradley Cooper
10. Alibi // Bradley Cooper
11. Trust Me (Dialogue) // Cast
12. Shallow // Lady Gaga & Bradley Cooper
13. First Stop, Arizona (Dialogue) // Cast
14. Music to My Eyes // Lady Gaga & Bradley Cooper
15. Diggin' My Grave // Lady Gaga & Bradley Cooper

16. I Love You (Dialogue) // Cast
17. Always Remember Us This Way // Lady Gaga
18. Unbelievable (Dialogue) // Cast
19. How Do You Hear It? (Dialogue) // Cast
20. Look What I Found // Lady Gaga
21. Memphis (Dialogue) // Cast
22. Heal Me // Lady Gaga
23. I Don't Know What Love Is // Lady Gaga & Bradley Cooper

24. Vows (Dialogue) // Cast
25. Is That Alright? // Lady Gaga
26. SNL (Dialogue) // Cast
27. Why Did You Do That? // Lady Gaga
28. Hair Body Face // Lady Gaga
29. Scene 98 (Dialogue) // Cast
30. Before I Cry // Lady Gaga
31. Too Far Gone // Bradley Cooper
32. Twelve Notes (Dialogue) // Cast
33. I'll Never Love Again (Film Version) // Lady Gaga & Bradley Cooper
34. I'll Never Love Again (Extended Version) // Lady Gaga

Cliquez ici pour pré-commander la version numérique de la bande sonore sur iTunes.

Cliquez ici pour pré-commander la version exclusive de Target avec une affiche.

Cliquez ici pour pré-commander la bande son de la version CD sur Amazon.

Cliquez ici pour pré-commander la bande sonore de la version Vinyl sur Amazon.

Cliquez ici pour pré-commander la version exclusive du vinyle Urban Outfitters.


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Tags : 2018, A Star Is Born, Bande Originale
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#Posté le mardi 18 septembre 2018 15:23

Modifié le lundi 24 septembre 2018 14:18

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